Le mot du président
Bienvenue sur le site d’ A.P.R.I.L (Association des Propriétaires Riverains du Lac)
Vous y trouverez informations et photos de ce site majestueux.
Nos demeures sont, pour une grande partie, des maisons de famille, et pas toujours occupées par des personnes aisées.
Elles furent le plus souvent édifiées sur des terres agricoles (souvent des vignes), à une époque où l’on était souvent content de quitter une condition très rude en valorisant autrement son patrimoine foncier.
A présent, les temps ont changé et l’on observe la tentation d’un mouvement inverse dans certains discours…
… même si en réalité les agriculteurs ne se bousculent pas autour du Lac faute de rentabilité suffisante !
Du reste, jusqu’à la remarquable intervention du Dr Servettaz en 1957 (réalisation du collecteur d’égout ceinturant le Lac NDLR), le Lac n’avait pas le même pouvoir d’attraction qu’aujourd’hui.
Par suite, sous la pression des « trente glorieuses », l’urbanisation s’est largement accélérée jusqu’au vote de la Loi Littoral de 1986, marquant un coup d’arrêt compréhensible à cette expansion incontrôlée, mais gare au risque de « sanctuarisation » excessive.
A ce sujet, je tiens à balayer une idée reçue qui ferait de nous les « bétonneurs » naturels du Lac : à de rares exceptions près, les riverains sont eux aussi très soucieux de leur environnement et ne veulent pas perdre cette authenticité.
Enviés par beaucoup, critiqués par certains, souvent malmenés, les Riverains continuent au contraire à embellir les bords du lac, et contrairement aux idées reçus le maintien en bon état de propriétés anciennes représente parfois un véritable sacerdoce.
Précisément, ils sont également favorables à un meilleur accès du public au Lac, mais ne veulent pas pour autant de la création des « autoroutes des déchets » sur les rives, ce qui arriverait dans le cas d’une ouverture brutale et incontrôlée.
Légalistes, ils résistent dès lors à l’une interprétation radicale et idéologique de certains textes de Lois parfois ambivalents, comme pour la servitude dite « de marchepied », à propos de laquelle il n’est à ce jour toujours pas traité de la question fondamentale de la sécurité des personnes (riverains et promeneurs).
Nous en avons subi les conséquences notamment à Chavoires durant de (trop) longues années, avant que les dérives ne prennent des proportions telles qu’une intervention de la puissance publique ne devienne indispensable (voir rubrique dédiée dans l’onglet « Actualités »).
Après avoir tous constaté la puissance des éléments naturels, et même si le Lac n’est pas un Océan, il ne faut pas non plus sous-estimer les forces de la nature. Suite à une étude très récente, il se confirme que l’action de l’érosion est en effet très forte, et la stabilité des berges n’est pas toujours évidente à conserver (cf. dégats suite aux tempêtes de 1999 et 2003).
Les riverains sont alors les premiers exposés, ne le perdons pas de vue.
Néanmoins, le Lac est un Joyau commun qu’il nous faut partager dans un respect mutuel, et nous soutenons résolument une vision d’équilibre dans l’accès au Lac pour tous.
Par ailleurs, nous sommes favorables à l’apparition rapide de nouveaux modes de propulsion pour les bateaux motorisés, afin d’en réduire les nuisances en particulier sonores, même si nous souhaitons également préserver la liberté de naviguer et l’activité des sports nautiques.
Nous soulignons à ce sujet le travail de concertation remarquable entrepris depuis deux ans par les élus (Municipalités « pied dans l’eau », Communautés de Communes et d’Agglo, et SILA) et l’administration pour dépasser des clivages devenus totalement obsolètes.
Nous sommes tous des amoureux du Lac, sachons en préserver ensemble la qualité.
Bonne promenade sur notre site.