« Amis du Quai de Chavoires » :  ce site est très bien fait ce qui le rend crédible, mais sa présentation raconte une histoire totalement arrangée, visant à essayer de présenter les riverains comme ayant voulu eux-même fermer l’accès au lac pour se le garder pour eux.

Comme si la fermeture ne découlait pas d’une base légale justifiée et d’abus caractérisés ! 

Et comme si d’un coup on rayait les années de harcèlement subies par les riverains ces dernières années… 

Il est vrai que seule la fermeture effective a réglé le problème ce qui ne plait pas à tout le monde !

Rappelons-nous pourtant que l’interdiction – parfaitement justifiée – remonte à plus de 10 ans, et avec elle une polémique déjà fort ancienne, dont on peut se demander pourquoi elle ressurgit à la veille de chaque élection locale…

(cf. dans notre revue de presse un article de l’été 2000 mentionnant déjà l’effondrement et montrant la photo des panneaux d’interdiction).

Volontairement ou pas, nous pensons que les « amis » du quai défendent, de fait, surtout les nostalgiques de ces pratiques peu avouables. Sinon pourquoi cacheraient ils l’essentiel ?

Pourtant ni la loi Littoral ni la Loi sur l’Eau ne donnent autorisation de s’étaler au bord du Lac dans son plus simple appareil, de s’y livrer à des pratiques que la morale réprouve, et d’y abandonner ses déchets !

Nous ne sommes d’ailleurs pas spécialement contre le naturisme par principe, mais alors qu’ils l’assument et réclament l’ouverture d’une plage naturiste officielle comme à Thonon, mais… pas sous les yeux des enfants des riverains et des promeneurs !
Nous n’avons enfin rien contre celles et ceux qui ne veulent que passer au bord du Lac, mais attention ici la situation est TRES particulière, et l’instrumentalisation des riverains en est d’autant plus scandaleuse.

Pire la proximité des établissements de nuit voisins (fermés par deux fois en raison d’abus caractérisé), se traduit par une menace permanente de débordements nocturnes dont les riverains ne veulent pas.

Et chacun sait très bien que la configuration du quai de chavoires n’est pas compatible avec la sécurité des personnes, le passé l’a bien montré !

Alors arrêtons de jouer les Tartuffe et regardons la vérité en face.

A ce sujet : pourquoi n’osent-ils publier qu’une partie des articles de presse ?

> Pour une vision exhaustive : cliquer sur notre revue de presse.

Notamment les articles de l’été 2000 qui mentionnaient déjà l’effondrement et l’interdiction d’accès !

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Pour mémoire, les publications des « amis du quai », anciennement dénommés « amis du petit mur », ont été fermées en 2009 pour propos injurieux et diffamatoires, et ce blog est toujours fermé.

Facile à vérifier : cliquer sur :

http://collectif.blogspace.fr

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EN PREMIER LIEU, on voudrait nous faire croire que les « amis du quai » ayant créé leur association en décembre 2010, débarqueraient de la cuisse de jupiter, et bien sur ils n’auraient rien à voir avec ce collectif qui agit dans l’ombre de l’anonymat depuis 3 ans et ses « méthodes de voyous » (menaces, lettres anonymes, tracts, intrusions nocturnes sur les propriétés, arrachage de panneaux et de portails d’accès).

Bien sur, puisque nous respectons la présomption d’innocence, nous dirons que nous sommes pas certains qu’il s’agit des mêmes…

…même si le site internet et les tracts sont les mêmes avant et après !

D’ailleurs ils le disent eux-mêmes : « il nous fallait une association ».

Pour se donner une apparence de respectabilité ?

ENSUITE, rappelons les trois faits principaux détournés par les « amis du quai » :

1) Le quai est effondré ou menace de l’être, parfois assez largement (cf. photos et explications précisées sur notre site) ;

> Ceci n’apparait nullement sur le site des « amis » ;

2) Il servait jusqu’à 2007 de lieu de rencontres sauvages, avec les pires excès, et tout le monde le sait !

> Pourtant, les « amis » se gardent bien d’en parler, si ce n’est pour minimiser les faits.

3) Plusieurs riverains ont fait des travaux de réfection sur ce quai, de façon parfaitement autorisée, entrainant la pose de protection de chantier temporaires (rendus nécessaires par les intrusions sauvages sur les propriétés).

POURQUOI MENTIR AINSI SI CE N’EST PARCE QU’EN REALITE ILS VEULENT LE RETOUR A CETTE SITUATION ANTERIEURE ?

On pourrait donc résumer ces mensonges en sept chapitres :

I – On dénoncera donc avec fermeté la publication sans notre consentement des propriétés privées.

II – Ensuite on explique que le quai a été fermé sans autorisation par « deux ou trois » riverains, alors que d’une part il s’agit d’un arrêté municipal (juin 2008, annulant et remplaçant celui de 2004, qui enjoignait illégalement aux riverains de réparer le quai) ; et que d’autre part les riverains mobilisés sont près d’une vingtaine (cf. Courrier de soutien au Maire du 10 septembre 2009 signé par 14 personnes) et soutenus par près de 750 signatures vérifiées (réunies par l’APRIL) y compris des annéciens non riverains.

III – Puis, on explique que cet arrêté est « de complaisance », puisqu’il y a des riverains élus au conseil municipal, mais on « oublie » de mentionner les précédents arrêtés, alors que les équipes municipales étaient différentes : et surtout pourquoi ces arrêtés n’ont-t-il pas été attaqué devant le tribunal ?

IV – Un riverain a réalisé des travaux de rénovation du petit port privé qui servait historiquement aux barques des vignerons : on prétend qu’il n’avait pas d’autorisation… alors même que l’arrêté d’autorisation (visant entre autres l’autorisation des bâtiments de France et des services de la pêche) était parfaitement légal (jamais attaqué lui non plus) et figure même sur leur propre site !!

V – On prétend que les panneaux de chantier sont des clôtures visant à « s’approprier les rives » : c’est doublement absurde : d’une part s’agissant d’un chantier la DDE a demandé sa protection (quand un ravalement de façade a lieu on ne passe pas toujours sous les échafaudages !), d’autre part s’agissant d’un lieu privé il appartient déjà aux riverains…

VI – On prétend que l’ouvrage existe depuis 1873 : encore faux !

> le quai a été construit par les riverains en 1920 pour faciliter la culture des vignes !

 VII – On évacue sans justification la largeur minimum d’application de la servitude (1,50 m), alors que le texte qui la mentionne (article 2131-3 du CG3P) est parfaitement explicite (cf. ci-après) ! 

Lorsque l’exercice de la pêche, le passage des piétons et les nécessités d’entretien et de surveillance du cours d’eau ou du lac le permettent, la distance de 3,25 mètres mentionnée à l’article L. 2131-2 pour la servitude de marchepied peut être exceptionnellement réduite, sur décision de l’autorité gestionnaire, jusqu’à 1,50 mètre.

Pire, sur leur site internet on lit souvent 1,25 m au lieu des 1,50 figurant dans la loi… tant qu’à faire !

BREF TOUT CELA N’EST PAS SÉRIEUX !

On pourrait même en sourire si les riverains n’avaient été littéralement harcelés depuis 3 ans, plaintes à l’appui : plus de 19 pneus crevés, 2 bateaux détruits, du verre pilé et même des excréments répandus délibérément dans les jardins parfois sur les aires de jeux des enfants…

ET ON VOUDRAIT NOUS FAIRE CROIRE QUE L’ON DÉFEND LES DROITS FONDAMENTAUX ?

DE QUI SE MOQUE-T-ON ? ET QUE VAUT UNE PÉTITION OBTENUE PAR LE MENSONGE ?

LES « AMIS DU QUAI » NE VEULENT QUE L’APPLICATION DE LA LOI…

…MAIS SURTOUT NE LEUR DEMANDEZ PAS DE LA RESPECTER EUX MÊMES ! 

> Lire la suite (Petit rappel historique)